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Comment je suis devenue monitrice de portage - 2/5

Dernière mise à jour : 27 juin 2020

Ça y est, j’avais donc l’idée (et la détermination !) : devenir monitrice de portage. Et plus j’y pensais, plus j’en avais envie. Il fallait donc commencer à y réfléchir de plus près car devenir monitrice de portage signifiait se former, pratiquer encore et encore, et se lancer à son nom, créer sa boîte. C’est donc dans cette optique là que je me suis lancée : créer ma boîte.


J’avais la chance d’avoir sous la main des outils au top pour se lancer dans cette aventure d’entrepreneur, ayant déjà tenté de créer ma librairie ambulante avant la naissance de Louisa. Je me suis alors lancée dans un business plan, pour mettre à plat toutes les idées qui fourmillaient dans ma tête. Mais pas si simple à faire ! Beaucoup de questions auxquelles il faut répondre. Quelles sont mes motivations ? Quel est mon parcours ? Quel nom pour l’entreprise ? Et d’ailleurs, entreprise ou association ? Quels services proposer ? A qui ? Quand ? Comment ? Comment financer ? Parce que oui, tout projet se finance. Pour proposer des ateliers de bonne qualité, il faut avoir plusieurs écharpes tissées, plusieurs écharpes extensibles, plusieurs poupons lestés, plusieurs porte-bébés, se faire connaître et donc faire de la communication, et surtout se former… Et ça représente quand même un sacré budget. Je n’ai pas les sous, les banques ne vont pas vouloir m’en prêter… Il faut donc que je fasse un business plan en béton pour convaincre des organismes de m’aider.


A côté de ça, je commence à en parler à mes proches. Certains adore l’idée, pour d’autres c’est « du grand n’importe quoi ». Et bien sûr, les avis négatifs me travaillent, me questionnent… Est-ce que c’est une bonne idée ? En tout cas moi j’en ai très envie mais est-ce que je fais bien ? Du coup, retour sur le business plan et l’étude de marché, il n’y a que ça qui pourra me dire si mon projet est réalisable. Parce que même si c’est avant tout une passion et une envie de transmettre, cela ne suffit pas forcément pour voir mon rêve se réaliser. Bon... problème. Je ne trouve rien comme études officielles sur ce domaine, encore moins sur mon département… Est-ce que j’ai mal cherché ? Bon tant pis, je trouve une autre solution, je vais diffuser des questionnaires destinés au grand publics sur le web et dans le magasin de puériculture où bosse mon Chéri.

Résultats ? Après avoir dépouillé tous les questionnaires et croisé les réponses, les résultats étaient plutôt cool et satisfaisants ! Allez hop, on entre tout ça dans le business plan pour donner un peu plus de poids et de valeur à ce projet.


Et maintenant que j’ai fait tout ça, je fais quoi ? Rendez-vous avec ma conseillère Pôle Emploi. Elle ne dit trop rien sur l’idée du projet mais m’informe qu’elle peut demander un financement de ma formation (parce que oui, je suis enfin inscrite à une formation de monitrice! :-) ). Non, le financement n’est finalement pas possible. Ah... Une petite difficulté à surmonter, mais je reste optimiste ! Ma conseillère m’oriente vers un organisme qui aide les porteurs de projet à les concrétiser. Sauf qu’ils m’ont déjà suivi pour mon projet "d’avant Louisa", est-ce qu’ils vont accepter de me suivre à nouveau ou est-ce qu’on a le droit à cette prise en charge qu’une fois dans sa vie ? J’en aurai pourtant bien besoin. Besoin qu’on me conseille et qu’on me guide pour me dire si j’ai choisi le bon statut juridique pour mon projet, le bon régime fiscal, si mon plan de financement est bien fait, si j’ai besoin de faire un compte prévisionnel de résultats et sur combien d’années, qu’on me dise à qui demander des aides de financement ? Même si internet existe et me donne pas mal d’infos, je n'y connais rien moi !



Le confinement suite au COVID-19 tombe. J’appelle l’organisme pour savoir si mon rendez-vous est maintenu, on me dit que oui. En fait non, je reçois un mail le lendemain qui m’informe que mon rendez-vous est annulé. Ah et puis le sur-lendemain on me rappel pour me dire qu’il est maintenu mais de façon téléphonique et qu’on ne sait pas encore si c’est à la même date. Le jour du rendez-vous, j’attends devant mon téléphone qui ne sonne pas. Grrrr. J’ai pourtant hâte d’avoir ce rendez-vous pour savoir enfin si oui ou non l’organisme me suit dans mon projet, parce que sans leur aide, je ne suis pas sûre d’y arriver. Pas si simple cette idée de devenir monitrice finalement.


Mais pourtant j’en ai envie, j’y pense même la nuit à ce métier de monitrice de portage, qui me fait tant rêver !




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